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La calicivirose féline : une maladie très redoutée chez les chats

Bien que les chats soient des animaux indépendants tout en étant coriaces, leurs défenses immunitaires ne sont pas aussi chanceuses. De nombreuses pathologies peuvent ainsi les affecter à tout moment, n’importe où. La maladie à calicivirus ou calicivirose fait partie de cette liste. Celle-ci affecte principalement les voies respiratoires et peut être fatale pour certains d’entre eux. De plus, il se propage facilement. Quelles informations devons-nous savoir sur cette maladie féline ?

Qu’est-ce que la calicivirose féline ?

La calicivirose est une maladie virale causée par un virus appelé calicivirus qui attaque notamment les chats. Cet agent pathogène puise ses ressources dans les voies respiratoires et peut se manifester de manière aiguë ou chronique. Selon les spécialistes, plus de 50% des maladies respiratoires félines sont provoquées par celle-ci. En ce qui concerne sa propagation, elle se transmet généralement par contact physique. Le virus peut vivre jusqu’à 7 jours en dehors des organismes dans la salive ou les écoulements nasaux.

Quels sont les symptômes de son infection ?

Les premières indications sont des éternuements persistants accompagnés par des écoulements nasaux. Après l’incubation, les signes cliniques commenceront à apparaître l’un après l’autre. Le sujet va avoir de la fièvre pouvant aller jusqu’à 40° C. Après quelques jours, une conjonctivite va se poursuivre. Si cette maladie du chat n’est pas maîtrisée au bout d’un moment, une stomatite peut avoir lieu. Dans ce cas, l’animal va ressentir des douleurs insoutenables, entrainant une perte d’appétit. Néanmoins, les manifestations varient selon la souche virale. Dans d’autres situations, il peut y avoir du coryza, de la boiterie ainsi que des ulcères buccaux.

Comment diagnostiquer cette maladie ?

La seule évaluation des symptômes ne suffit pas pour déterminer la présence de calicivirus dans les organes du chat. Dans tous les cas, il faut faire appel à un vétérinaire expert dans le but de réaliser un examen médical complet. Ce dernier devra effectuer un test par PCR pour éliminer les hypothèses. La vraie difficulté du diagnostic repose sur la possibilité d’association de l’affection avec d’autres troubles comme la pneumonie secondaire. Un écouvillon buccal est nécessaire pour l’analyse, mais si la situation s’avère complexe, il est préférable de faire une prise de sang.

Quels traitements sont disponibles pour lutter contre la calicivirose ?

Dans la lutte contre cette pathologique du chat, de nombreux chercheurs et zoologistes se sont tendu les bras pour trouver une solution efficace et permanente. Jusqu’à maintenant, les résultats des efforts sont encore très minces, mais commencent à faire leur éclat. Deux options sont disponibles dans cette alternative.

La prévention par le vaccin du coryza

Actuellement, le vaccin contre la calicivirose n’existe pas encore. Néanmoins, d’après les spécialistes, la vaccination contre le coryza peut devenir la clé. L’administration de ce sérum permet aux globules blancs de l’animal de mieux repousser les attaques pathogènes du calicivirus. Malgré tout, cette stratégie n’est pas toujours opérante. Le virus connaît de nombreuses mutations qui le poussent à s’adapter aux contre-attaques.

Le traitement par antibiotiques

L’administration d’antibiotiques ne traite pas vraiment la maladie, mais aide à lutter contre les infections secondaires qui affaiblissent le chat. Accompagnés par des anti-inflammatoires, ils permettent d’atténuer les douleurs gingivales. Au bout d’une semaine, si d’autres maladies n’ont pas atteint l’animal, l’état du chat va s’améliorer petit à petit quitte à le guérir complètement.